Edition d'octobre

JE CROIS ...

Ce mot résume à lui seul tout ce qu’est un chrétien et le dépeint de la tête au pied : il est « celui qui croit dans son cœur et confesse de sa bouche » (Rm 10,10).
Croire, c’est faire confiance, c’est prendre la route sans savoir où elle mène ; le cheminement de foi n’est jamais terminé.
Je crois en Dieu le Père tout-puissant …
La toute puissance de Dieu réside dans sa tendresse et son infinie patience envers l’homme. Sa présence discrète et constante à ses côtés lui donne la force suffisante de faire face à toute chose, tout en lui laissant sa pleine liberté.
Je crois en Jésus, son Fils unique …
Infiniment grand, Dieu ne peut être contenu ni par le ciel ni par la terre. Et pourtant, le voilà qui s’abaisse aux dimensions d’une crèche. Jésus, Parole vivante du Père, par son amour infini pour l’homme, l’ouvre à une vie nouvelle.
Je crois en l’Esprit Saint …
L’amour du Père et du Fils est si profond qu’il se personnifie en une troisième personne autonome. L’Esprit de Dieu plane sur le monde comme un souffle vivifiant qui change tout.
Je crois en l’Eglise …
Etre chrétien n’est pas une affaire privée, c’est être membre du corps du Christ, de la communauté des croyants et rendre témoignage, avec nos frères et sœurs dans la foi, de la Bonne Nouvelle de Jésus pour le monde entier.
Telle est la difficile mais combien merveilleuse mission de ceux et celles qui ont pris le chemin de la confiance …

Evelyne
d’après « Le belle profession de foi – Le Credo » , lettre des évêques de Belgique, septembre 2009. Ed LICAP SCRL

Pourquoi un journal ?

Ce projet est né de l’envie des jeunes de pouvoir partager leurs idées, leurs questions et leurs découvertes avec des aînés. La rencontre intergénérationnelle de début d’année n’ayant pas rencontré un franc succès de participation quant aux adultes, d’autres pistes ont été explorées pour continuer le partage.
De cette réflexion a découlé, pour l’année à venir, une triple activité :
 partage d’une heure sur un thème, une fois par mois au Carmel de Floreffe, de 9h30 à 10h30 – prochaines rencontres
 dimanche 25 octobre : la confiance – le credo
 dimanche 29 novembre : le temps de l’attente – l’avent
 dimanche 27 décembre : thème à déterminer
 en préparation à ce partage mais aussi pour rejoindre nos amis qui ne peuvent pas participer aux rencontres : un journal mensuel paraissant aux environs du 15
 invitation aux aînés de nous retrouver pour un temps de prières en clôture et envoi de nos réunions mensuelles (mêmes dates que pour les partages dominicaux) : 16h, chapelle paroissiale de Floreffe
Si vous souhaitez soutenir notre initiative, votre participation aux frais du journal est la bienvenue. Un montant de 5,00 € pour une année peut être versé au compte 350.4125555.54 avec la mention « Journal Petits Pèlerins » ou remis à l’un des membres.
Merci aussi de nous signaler si vous désirez continuer à recevoir ce mensuel en précisant le type de format : papier ou mail (indiquer visiblement votre adresse dans ce cas).

De notre correspondante américaine ...

Juillet 2009. Christine, ma fille de 17 ans, part pour un camp avec le Rotary Club, dans les ‘Manzano Mountains’ au Nouveau Mexique (USA). ……. Elle ne sait pas encore qu’elle reviendra changée…….. Dans une équipe de 6 filles, elle va devoir faire, seule, un parcours dans les airs, seulement attachée à une corde.

C’est un travail d’équipe…….. Tout en haut, à 15 m du sol, elle a peur et son corps ne réagit pas……. Elle ne peut ni avancer ni reculer…… Tout à coup, elle entend des bruits en bas…… Ses copines crient « Christine, Christine…….. vas y, tu peux y arriver ! ». Un regard en bas, un regard vers la corde, et elle s’élance…….. Elle arrive saine et sauve a la fin du parcours. La corde a tenu, elle a eu confiance en elle……. Elle arrive toute tremblante en bas et est accueillie par ses copines…… Elles lui ont donné du courage et eu confiance en elle, donc elle a eu le courage de le faire, et maintenant elle a confiance en elle……..
La confiance, c’est d’être aidé mais aussi de pouvoir aider les autres pour qu’ils aient confiance en eux.

Pat, une amie d’Evelyne

Beauraing, 2009
Triduum à Beauraing du doyenné de Leuze.

Voilà 6 ans déjà que les premiers Petits Pèlerins sont partis à l’aventure dans un pèlerinage !
Chaque année , au mois d'août , le Triduum de Leuze vient à Beauraing , accompagné par des ‘brancardiers’ et des ‘infirmières .
Et chaque année , c'est avec grand plaisir que nous amenons petit à petit un peu plus de jeunesse pour aider . Chacun aide à sa manière et selon ses possibilités !

La confiance de nos aînés.
Lors de ces pèlerinages , on retrouve des personnes des années précédentes, bien évidemment , mais également des personnes qui ne sont encore jamais venues à Beauraing .
Alors, imaginez leurs têtes quand elles apprennent que ces « p’tits jeunes » sont en fait là pour donner un coup de main ! Pas toujours facile de faire confiance à des personnes que vous ne connaissez pas mais qui en plus , n'ont « aucune expérience » en la matière !
Et pourtant ... chaque année , nos aînés nous laissent les guider quand ils ne savent plus trop aller ou bien qu'ils sont perdus ; ils nous laissent les pousser en voiturette quand leurs jambes ne leur permettent plus de marcher ; bref, ils acceptent que nous nous occupions d'eux comme s’ils nous connaissaient depuis toujours ! Quoi de plus beau que de voir les yeux d'un aîné briller parce qu'un jeune vient l'aider , vient lui parler et est une oreille
attentive !

La confiance en Dieu.
Le côté liturgique n’est pas négligé à Beauraing, ni les sacrements.
En alternance avec la réconciliation, le doyen de Leuze vient donner l'onction des malades à ceux qui le désirent. Ce sacrement était autrefois appelé ‘Extrême Onction’ et était donné aux personnes en toute fin de vie. A présent , cette onction est destinée à toute personne ayant besoin d'une force pour avancer dans la maladie et les difficultés de la vie . Cette onction est vraiment une preuve de confiance que les malades font en Dieu ; ils lui confient leur souffrance et lui demandent de les aider à avancer et à ne pas baisser les bras.

Beauraing et moi …... c'est une grande histoire ! Une histoire tellement belle que j'aimerais qu'elle ne s'arrête jamais . Même si ce n'est pas toujours facile de voir les aînés disparaître au fil des années , j'essaye toujours de garder de bons souvenirs de ces personnes et de retenir les leçons de vie qu'ils donnent toujours avec une telle fierté . La confiance que ces personnes mettent en moi m'épatera toujours ! Et j'essaye de le leur rendre du mieux que je peux !

C'est toujours difficile de faire passer des émotions via un texte , le mieux est encore de venir vivre cette expérience ! Venez nous manquons de bras, d’oreilles, …
NDLR : le prochain pèlerinage aurait lieu en juillet 2010, du 23 au 27.

Lidwina

Yes, we can !!!

En août dernier, quelques Petits Pèlerins ont décidé de répondre positivement à l’invitation de plusieurs organisations de défense de la nature et de participer à la réalisation d’un clip destiné à dire pacifiquement mais sûrement aux hommes politiques que la Terre court un grave danger face au phénomène de réchauffement de la planète.

A presque 100 jours du sommet de Copenhague, succédant à celui de Kyoto, c’était l’occasion de souligner l’importance de la réussite de celui-ci pour réduire efficacement les gaz à effets de serre.

Andiamo donc !!!
Samedi 29 août, 9h en gare de Namur : nous sommes 12 à prendre le rail vers Oostende et sa ‘kleine kust’. Pendant le trajet, chacun s’occupe comme il peut : console de jeux, lecture ‘qui pue’ pour Coline, sieste pour Jo … pendant que la chefke travaille !!! « Quelqu’un aurait-il pris un jeu de cartes ? » - oui, Coline en a 3 mais tous incomplets … chut, ne le répétez surtout pas mais le sac de Coline, c’est comme celui de Joséphine : il peut contenir plein de choses.
Arrivée dans les temps et sans encombre sur le lieu de rendez-vous où quelques dizaines de danseurs occasionnels ont déjà pris place pour répéter sur ‘Magnificient’ de U2. Le diner vite avalé, nous laissons les sacs à papy Jo et nous les rejoignons. Super ! La choré n’est pas trop difficile ni fatigante : nous sommes donc morts … et couchés sur le sable. Nous apprenons ensuite aussi facilement la figure de ‘l’ange de sable’. L’animateur est très sympa mais très brouillon : la chefke décrète qu’elle ne l’engagerait pas pour Beauraing – on ne serait jamais prêts à temps ! Pendant la pause qui suit, la foule arrive progressivement mais sûrement … pas de doute, ‘les 10.000’ seront atteints !
Vous avez déjà essayé d’aligner 10.000 personnes sur une plage – et en deux langues qui plus est ? Et bien, foi de Petit Pèlerin, ce n’est pas une mince affaire ! Pas plus d’ailleurs que de danser en faisant ‘voler’ son petit cœur … Enfin, chacun fait ce qu’il peut et, aux dires de Jo, toujours au poste de garde-bagages, c’était vraiment impressionnant.
Quelques coups de soleil plus loin et des chevilles en compote pour la chefke, c’est l’heure de prendre le rail de retour. Commentaires enthousiastes de toute la troupe, prix de l’écrevisse à Céline et arrivée sans encombre en gare de Namur où nos exploits sont abondamment commentés à Sylviane et Marie-Cécile, venues nous accueillir.
De l’avis général : on le refera !!!

Evelyne

Fioretti sur la confiance …

N'avons-nous pas tous pensé un jour de notre vie, que ce soit pendant notre jeunesse ou lors de notre vie d'adulte, qu'on ne pouvait vraiment pas faire confiance à nos parents ?
Et pourtant, heureusement, nous faisons continuellement, à longueur de vie, à longueur d'année, à longueur de journée et même à chaque seconde, confiance.
La confiance fait partie intégrante des besoins que nous exprimons. Quelle phrase savante me direz-vous ! Elle est pourtant bien réelle face à cet adage si courant et pourtant si rarement vrai : "Je ne fais confiance qu'à moi-même ». Connaissez-vous quiconque qui puisse se vanter sans problèmes de conscience de n'avoir jamais ou même que très rarement fait confiance à personne ?
Pour vivre et nous épanouir nous avons besoin de pouvoir faire confiance et je crois qu’on peut même dire qu’un enfant doit pouvoir se fier à ses parents pour vivre de façon saine et équilibrée !
Thomas

Cette année, en retraite de confirmation , nous avons fait un jeu basé sur la confiance.
Les jeunes nous ont répartis en groupe de 4 ou 5 . Notre animatrice , nous a "attachés" chacun avec une corde par la taille, bandé les yeux et nous a guidés dans toute la maison. Nous sommes passés par les escaliers , la chambre des garçons et d'autres pièces. Ensuite nous sommes retournés dans la pièce de départ où elle nous a demandé à quoi cela pourrait se "rapporter". Je pense que nous avons tous dit la confiance. Quand on se laisse guider par une personne , il faut un minimum de confiance en elle !
Aline

On éprouve un sentiment de sécurité quand on se fie à quelqu'un, lorsqu’on peut se confier à elle en lui disant ce qu'on a sur le cœur . Cela peut être quelque chose qui nous est arrivé et que l'on a absolument besoin de raconter ou peut-être quelque chose qui nous rend triste et qui nous fait du bien d'en parler . Avoir confiance en quelqu'un, c'est rassurant , ca aide à développer la confiance en soi , pour être rassurer de ses possibilités . La confiance en son ami est primordial tout comme pouvoir être mis sur le bon chemin, recevoir des conseils ! De vrais amis , on en n’a pas beaucoup , mais on peut leur faire confiance . Anaïs

Pour certains parents, chaque matin il faut aller confier son bébé à la crèche. Confier, ce n’est pas toujours facile! Avant l’entrée du bébé à la crèche, plusieurs rencontres sont organisées entre la puéricultrice, les parents et l’enfant pour permettre aux parents de s’habituer et de mieux connaître la personne qui va s’occuper de leur trésor pendant la journée. Il est bien évident que pour une jeune maman, laisser son enfant de 4 mois à quelqu’un qu’elle ne connaît pas énormément, demande beaucoup de confiance.
Au fil du temps une vraie relation de confiance s’installe entre les parents et la puéricultrice, c’est important car il ne faut pas oublier qu’un enfant ressent quand ses parents sont stressés. Si, faire confiance à une puéricultrice présente toute la semaine n’est pas simple, combien il est encore plus difficile pour eux de se fier à des stagiaires en plein apprentissage? Il est évident que les stagiaires ne sont autorisées qu’à faire certaines choses mais dans la mesure de leurs capacités et dans le maintien de la sécurité de l’enfant mais cela ne doit pas être évident pour les parents.
Pour conclure, la crèche est un moyen d’épanouissement pour bébé. Un endroit créé pour le bon développement et la sécurité de l’enfant … chacun doit y contribuer en faisant confiance à l’autre ! Emeline

L’année liturgique : dimanche 25 octobre

Trentième dimanche dans le temps ordinaire, c’est aussi la solennité de la Dédicace pour les églises dont on ignore la date de consécration.

Evangile selon saint Marc 10,46b-52.

Jésus et ses disciples sont toujours en chemin et ils arrivent à Jéricho. Un aveugle, Bartimée, se tient au bord du chemin et interpelle vivement Jésus en utilisant son nom messianique (fils de David). Il discerne qui est ce Nazaréen, le messie attendu. En contraste, la foule qui le rabroue, adopte une attitude caractéristique de la société de ce temps. Mais Bartimée ne se décourage pas et crie de plus belle. Cela contraste avec le rejet de la foule et l’accueil de Jésus qui provoque un retournement spectaculaire de la foule : « Lève-toi » c'est-à-dire, dans le grec du Nouveau Testament, « Ressuscite ». Et l’aveugle quitte tout pour aller vers Jésus : il rejette son manteau, unique bien que possède le pauvre et bondit vers Jésus. Magnifique question de Jésus qui marque son respect pour la liberté de ce pauvre qui, du même coup, retrouve sa dignité. Pour s’adresser à Jésus, il lui donne le nom de ‘Rabbouni’, titre qui exprime la vénération et qui, plus que le terme ‘Rabbi’ marque un attachement plus fort. « Ta foi t’a sauvé » dit le texte, car au-delà de la guérison physique, c’est le salut de l’homme tout entier que Jésus donne, c’est le sens profond de ces miracles, appelé « geste de puissance » dans les Evangiles. « Va », Jésus l’envoie et lui « suivait », verbe à l’imparfait qui souligne la durée. Il est en cela l’image du vrai disciple. Etape importante pour la formation des disciples. Leur incompréhension a été soulignée, ils sont appelés à se laisser guérir, comme Bartimée, de leur aveuglement du cœur ; pour accueillir dans la foi un messie qui doit passer par la souffrance.
Commentaires de Marie-Adèle Verheecke dans la revue ‘Feu Nouveau’ 6/2009, page 54.
L’histoire de Bartimée, que l’évangile raconte sur le vif, est une belle histoire, d’autant plus belle que c’est la nôtre. Histoire sans détour. « Seigneur, ouvre mes yeux ! » La foi consiste à voir, à voir Jésus, le reconnaître, fixer les yeux sur sa lumière et marcher à sa suite. « Je suis la lumière, nous dit Jésus : qui marche avec moi connais le bon chemin ».
Commentaires de Ghislain Pinckers dans la revue ‘Feu Nouveau’ 6/2009, page 56.

Du côté de la bibliothèque …
Un petit livre intéressant de Jacques THUNUS, prêtre de la région de Charleroi, directeur de la revue ‘Feu Nouveau’, membre de diverses commissions de liturgie et de sélection de chants.
L’année liturgique – Editions Voix Nouvelles
Ce livre est facile à lire et partant des origines à nos jours, c’est une bonne approche du rythme actuel de nos célébrations et leurs sens profonds.

Du côté de la discothèque …
Le troisième volet d’une série bien intéressante « En famille, en Eglise »
Je veux te louer – Editions Bayard , Signe Musique.
Après avoir abordé une messe pour toute l'année dans le premier tome, puis l'année liturgique dans le deuxième tome, voici les temps de prière et de fête dans le troisième tome de cette belle collection "En famille, en Eglise".
Avec un plus très appréciable : les partitions en format pdf sur piste CD-rom.
Catherine du CCD à Arlon

La recette de la chefke ...

Roulades de chicons
Ingrédients : chicons, jambon fumé sec (Speck du Tyrol, par exemple), 1 pot de mascarpone, emmental râpé, poivre, noix de muscade, ½ cube de bouillon, beurre et oignon
Cuire les chicons à la vapeur (coupés en deux dans le sens de la longueur – sauf s’ils sont petits, ils peuvent rester entiers). Les enrouler dans le jambon, faire fondre le beurre et y faire blondir l’oignon. Faire fondre le mascarpone, ajouter une partie de l’emmental râpé, le ½ cube de bouillon, le poivre et la noix de muscade. Beurrer un plat à gratin, y déposer les roulades et les couvrir avec le mascarpone fondu. Parsemez du reste d’emmental râpé et faire gratiner. Servir avec des tagliatelles au beurre.
Bon appétit !!!