Edition de novembre

IL EST VENU, IL EST LÀ, IL REVIENDRA …

Voici donc revenu le temps !
Temps de l’attente ; temps de la lumière ; temps de grâce et de paix.
Du fait que ce mystère est revécu chaque année par l’Eglise, nous sommes exhortés à rappeler sans cesse le souvenir de tant d’amour envers nous. Cela nous enseigne aussi que l’avènement du Christ n’a pas profité seulement à ceux qui vivaient à l’époque du Sauveur, mais que sa vertu devrait être communiquée aussi à nous tous. (…) De même qu’il est venu au monde une seul fois en s’incarnant, de même, si nous enlevons tout obstacle de notre part, il est prêt à venir à nouveau, à toute heure et tout instant, pour habiter spirituellement dans nos cœurs avec l’abondance de ses grâces. (Lettre pastorale de saint Charles Borromee)
Hier, il est venu à la rencontre des hommes, sur les chemins de la Palestine.
Fruit de l’amour infini de Dieu pour ses enfants, advenu au monde par le ‘oui’ confiant de Marie, messie attendu depuis la nuit des temps, Jésus s’est fait petit enfant.
Aujourd'hui, il marche à nos côtés et se manifeste à nous au travers de ses paroles et ses sacrements.
Depuis sa mort en croix et la pierre roulée du tombeau, il vient, il est là au milieu de nos assemblées, de nos communautés.
Demain, il reviendra, il l’a promis ! Comme les premiers chrétiens, saint Paul nous met en garde : que notre attente soit active au service de nos frères et sœurs, à l’écoute de sa Parole et nourrie par la prière.
Voici venir des jours où j’accomplirai la promesse de bonheur … c’est avec ces mots du prophète Jérémie que débutent les lectures de l’avent qui s’approche. Laissons-nous habiter avec confiance par cette promesse.

Evelyne

SPECTACLE 2009

L’une des festivités annuelles de notre groupe est le spectacle de rentrée. Cette année, le changement était à l’honneur ; en effet, l’habituel programme de chants et de danses était entrecoupé par des tableaux évoquant quelques événements marquants du parcours des Petits Pèlerins. ‘Des lacs du Connemara’ au bien connu ‘J’ai demandé à la lune’, en passant par U2 et la danse du ‘Big Ask Again’ avec la participation du public, les présentations étaient amusantes, étonnantes, émouvantes …
Le changement de nom annoncé avec beaucoup de publicité et attendu avec impatience en a étonné plus d’un et déjoué tous les pronostics ! La surprise fut grande pour tout le monde, de découvrir que le nouveau nom du groupe était … ‘LES PETITS PELERINS’ ! Rien de meilleur que ce nom n’a été trouvé en fait, et pourtant ce n’est pas faute d’avoir cherché.
Un délicieux souper cuisiné par nos habituelles chefs poules, Marie-Paule et Ginette, a conclu cette belle journée.
Des souvenirs plein la tête, rendez-vous est pris pour l’an prochain, avec d’autres changements peut-être …

Emeline

WEST SIDE STORY

West Side Story est une comédie musicale inspirée du ‘Roméo et Juliette’ de William Shakespeare. Elle a été crée en 1957 à Broadway (EU), la musique est de Léonard Bernstein et la chorégraphie de Jérôme Robbins.
J’ai vu cette comédie musicale, le mois dernier à Liège et je trouve que c’est un spectacle fabuleux à cause de sa mise en scène et des danses. Il fait danser les yeux au rythme des oreilles ! Les danseurs ont beaucoup de talents et sont tout à fait syncro. Un très bon souvenir.

Anaïs

LES DIMANCHES ‘PETITS PELERINS’

Fin octobre a donc eu lieu notre premier dimanche de grande rencontre.
Pas facile de se lever aux aurores pour être au Carmel à 9h30 mais quand même, quelques uns étaient au rendez-vous pour un partage très intéressant sur le thème de la confiance, autour du texte biblique de Luc 17,5-6 : « Les apôtres dirent au Seigneur : ‘Augmente notre foi.’ Le Seigneur répondit : ‘Si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous pourriez dire à cet arbre, ce mûrier : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous obéirait.’ » Merci à Sylviane, seule adulte à nous avoir rejoints, son éclairage sur le thème a permis au débat de sortir du cadre ‘jeune’ que nous connaissons bien.
Après la célébration eucharistique et un bon échange ‘ados’ sur le texte de Bartimée, direction la maison familiale Wiame pour un diner ‘macaroni au fromage’ à la demande générale. Il fait bon de se retrouver alors c’est ‘papotages en boucle’ qui rythme l’après-midi.
Tandis que les frères Cardon nous quittent pour accompagner et soutenir Béné qui rejoint la clinique, nous allons à la chapelle pour les vêpres auxquels nous avons invité les adultes. Deux parents partageront notre prière de clôture et d’envoi d’une journée bien remplie et très chaleureuse … nous espérons que d’autres aînés nous rejoindront pour les prochaines journées dont la suivante aura lieu le 29 novembre, sur le thème ‘L’avent : temps de l’attente’.

ETRE PARRAIN OU MARRAINE

Voilà bien une lourde responsabilité mais aussi une immense fierté.
Quand on vous demande si vous acceptez d’être parrain ou marraine, de longs mois doivent encore s’écouler avant que le petit chou ne montre le bout du nez. C’est alors que le temps de l’attente commence ; tout d’abord, on ne sait pas si c’est une fille ou un garçon ; ensuite, on attend sa venue et on s’imagine plein de choses comme la couleur de ses cheveux, sa taille, sa tête … bref, on essaie d’imaginer à quoi il ressemblera.
Et puis là, quand vient le moment où le petit arrive, on se rend compte qu’une nouvelle vie commence et on doit être pour ce petit être une maman ou un papa de cœur, présent à ses côtés pour l’aider tout au long de sa vie.
En résumé : que du bonheur !

Lidwina

FIORETTI

Quand les vacances arrivent, on est bien, on pense à autre chose que l’école, les devoirs …
Mais, avant les vacances, il y a surtout une super grande attente : on décompte les jours, on patiente longtemps, on a l’impression que les derniers jours avant les vacances sont interminables, on est tout excités et on ne tient plus en place.
Arrive enfin le moment tant attendu … et il passe si vite !!!
Céline et Aline

Attendre
- Devant un mur que les résultats d’un concours arrivent…
- Un courrier
- Dans la rue, sous un abri ou pas, que le bus arrive
- 9 mois pour voir il ou elle naitre
- Dans une queue pour avoir un ticket pour un spectacle
- Dans un champ ou dehors pour assister a un spectacle
- Au lieu de rendez-vous avec notre amour….
- Le jour de Noel pour voir les cadeaux….
Que l’attente soit euphorique ou énervante, on pense à plein de choses, des pires aux meilleures, et c’est cette attente qui fait que l’on se souvient du résultat.
de Pat, depuis les USA

Attendre...
j'attends, tu attends, il attend,....
Le dictionnaire dit:
-rester dans un lieu jusqu'à ce qu'arrive quelqu'un, quelque chose
-compter sur la venue proche de quelqu'un, quelque chose
-espérer
ça ne me dit pas grand chose...
enfin! je vais attendre que quelqu'un puisse m'expliquer...
Nadine T

Découverte de l’hôpital.

Je voudrais vous relater un événement qui m’est arrivé : l’opération de mon oreille droite. Un moment que j’attendais depuis un bon moment mais qui ne s’était jamais vraiment mis en place ; puis mon papa m’annonce que j’ai un rendez vous avec l’hôpital et nous fixons une date pour l’opération…
Et voila le jour tant attendu et tant redouté arrivé … le dimanche 25 octobre, je pars à 15h30 pour la clinique. C’est pour moi ma « première opération » (la véritable première, j’avais 4 mois et très très peu de souvenirs voire pas du tout). Je stresse un peu. Pour le moment, je fais connaissance avec ma chambre. Je serais presque contente d’être là si je ne devais pas me faire opérer. J’ai de la chance, je suis seule dans ma chambre ; par la fenêtre : une superbe vue. Des vaches broutent dans les champs. Et le soir l’autoroute est illuminée par les lampes qui forment un chemin dans les bois. Je suis plutôt détendue.
Lundi matin : je ne peux pas manger. J’entends les chariots avec les plats dans le couloir…c’est dur. Midi, j’ai toujours faim, mon ventre gargouille…je m’ennuie j’ai envie d’être déjà opérée…. et là la porte s’ouvre. C’est une infirmière qui m’apporte une blouse blanche que je dois mettre pour l’opération et de la crème pour endormir la peau de mes mains pour la perfusion ; là, je commence à stresser vraiment. Alors qu’il y a encore une heure avant l’opération…une autre infirmière vient me chercher. Elle m’emmène sur mon lit, en salle d’op avec le lit…drôle d’expérience…les gens me regardent l’air de dire ‘qu’est-ce qui lui arrive ?’...alors qu’on ne m’a encore rien fait ! Une petite fille me fait signe de la main, je souris et lui fait signe en retour. La fin de mon voyage en lit se termine en bas, près des salles d’opération. Heureusement, je retrouve mon papa. Après je me souviens de la perfusion … (très désagréable) et un trou noir, puis je revois Papa. Une infirmière me ramène dans ma chambre…je ne me souviens pas de ce second voyage…maman m’attendait dans ma chambre. Je somnole, je voudrais dormir mais j’ai mal et j’ai surtout un bandage autour de la tête qui me serre énormément. L’opération est finie et s’est bien déroulée. Je suis en vie. ☺Papa a assisté à l’opération et fort heureusement pour moi je dormais…je crois que l’on m’a charcuté pendant 5 minutes mais l’opération a bien durée 1h ou 2 …
Mardi matin : je peux enfin manger. Ouf, j’attendais ce moment avec impatience, je suis sauvée par Christine qui me fait des tartines…je mange doucement toutefois car j’ai du mal avec les morceaux. Je reçois plein de coups de téléphone et François est là pour répondre lorsque je dors ; mercredi, je peux retourner chez moi : moment tant attendu depuis mon arrivée. Nous sortons de l’hôpital (maman me tient car j’ai des vertiges : assez spécial comme expérience), je marche comme un Zombie et je rigole. J’arrive chez moi et j’apprends que mes 2 frères sont malades et ont de la température…je ne peux donc pas les approcher et, à mon grand désespoir, je dois continuer les antibiotiques qui ont une taille impressionnante. Mais mes frères sont toujours là pour m’aider ; par exemple, lorsque je suis coincée le matin dans mon lit, c’est François qui vient à mon secours et Thomas finit les paquets de biscuit que je ne mange pas...Bref on se complète tous les 3 !
J’en profite pour encore remercier tout ceux et celles qui m’ont écrit la lettre et qui ont pensé à moi c’était vraiment sympa j’ai beaucoup aimé et cela m’a aidée dans l’attente. MERCI.
Maintenant mon oreille va +/- bien, certains sons lui sont meurtriers comme l’orgue…mais elle survit et mardi on retire les fils…une autre histoire…une autre fois.

Bénédicte.

NOEL D’AUTREFOIS

On peut maman ?
La date tant guettée est enfin là, au calendrier … et la maman permet !
Les deux petites filles grimpent à toute vitesse les deux volées d’escaliers qui mènent au grenier et localisent rapidement l’objet de leurs recherches. La maman arrive tranquillement et tempère quelque peu leur enthousiasme : c’est qu’il est fragile ce petit trésor ! Le tout est amené à l’endroit prévu, d’année en année, pour accueillir la crèche et le sapin, centres d’intérêt de la maisonnée pendant quelques semaines. Le papa, bricoleur, a fabriqué une étable digne des plus belles crèches des magasins – en tout cas, c’est bien ce qu’en pensent ses filles. A l’intérieur, sont gardées les figurines en plâtre si connues et pourtant, chaque année, libérées de leur protection avec autant d’émotion. Le déballage des boules, c’est le travail de la maman mais avant cela est installée sur le sapin, la belle guirlande lumineuse avec ses lanternes, ses fruits et ses maisonnettes aux couleurs vives.
Tout est donc en place ? Bien sûr que non : il manque la paille dans le râtelier, pour l’âne et le bœuf ! Par les jardins qui communiquent, les enfants vont demander à l’oncle Edouard, un peu de paille au creux de leurs mains. Chargées de leur précieuse cargaison, le chemin de retour se fait plus précautionneusement. A leur retour, ô surprise, maman a allumé « la bougie » ; celle-là, plus belle que toutes les autres et qu’on ne pourra allumer que quelques minutes tous les jours, car il faut l’épargner.
Chaque soir, au retour du l’école du village, se déroule le même rituel : la maman allume la bougie et la guirlande tandis que les yeux des enfants brillent de mille étoiles. Ainsi, de soir en soir, de lumière en lumière, vient Noël et sa messe de minuit. Portant des ailes en plumes, les petites précèdent fièrement une aînée portant l’enfant Jésus à la crèche, accompagnées par le ‘Minuit chrétien’ chevrotant du chantre paroissial. Au retour, c’est chocolat chaud et cougnou avant un repos bien mérité et le début d’une nouvelle attente !
A la douce mémoire de papa et maman,

Evelyne

AVANT OU AVENT ???

Le mot ‘avent’ vient du latin "adventus" qui signifie
avènement. A l'origine c'est un terme grec "parousia" employé dans l'Église des premiers siècles, traduit en latin par "adventus". On emploie ce mot en grec et en latin pour désigner la venue du Christ parmi des hommes à la fois pour l'avènement de sa naissance et son avènement glorieux à la fin des temps. Puis ce mot a été utilisé pour désigner le temps liturgique qui précède la fête.
L'histoire de l'Avent commence dès la fin du IV° siècle. Il existe à Ravenne, ville byzantine en Italie, en Gaule et en Espagne une préparation ascétique aux fêtes de Noël. Il y a en Gaule un jeûne de trois jours par semaine. Cet aspect ascétique est sans doute lié à la préparation du baptême administré à cette époque à l'Épiphanie. Mais au XIIIème siècle en France n'était plus appliqué communément.

"En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l'Eglise actualise cette attente du Messie : en communiant à la préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement" (Catéchisme de l'Eglise catholique)

Déjà aux époques païennes, des réjouissances étaient organisées à cette époque. Elles manifestaient la volonté des hommes de conjurer la peur de rentrer dans une maison morte plongée dans la nuit et l'arrivée effrayante des longues nuits.

Une tradition de l'Avent utilise la symbolique des bougies au long des quatre dimanches. Premier dimanche la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve, Deuxième dimanche la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise. Troisième dimanche la bougie symbolise la joie de David, célébrant l'Alliance avec Dieu. Quatrième dimanche la bougie symbolise l'enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice

LA RECETTE DE LA CHEFKE

Soupes ‘minceur et vitamines’
Une courgette (garder la peau pour les vitamines), deux oignons (là il faut éplucher quand même), un cube de bouillon de légumes et un cube de bouillon de poule (dégraissés, of course !). Micro ondes 15 mn, vous mixez et vous renoncez héroïquement à la crème ... Délicieux !!!
Un petit plus : ajouter une petite boîte de cerfeuil congelé un peu avant la fin de la cuisson.

3 grosses tomates bien mûres - quelques feuilles de céleri vert - 3 oignons moyens - 1/2 courgette - 1 cube dégraissé de bouillon de légume - poivre et sel
Peler et épépiner les tomates, peler la courgette et l'oignon. Couper en gros morceaux, ajouter le céleri, les cubes et couvrir d'eau. Saler et poivrer. Cuire 15mn au micro ondes et mixer.
Conseil : vous pouvez multiplier ces recettes selon vos goûts ou les restes de légumes que vous avez.