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 L'opéra à l'affiche ...

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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Déc - 23:05

Heureuse que cela t'ait plu Thomas ... et voilà, conquise par l'enthousiasme de son frère, Béné a décidé de faire le pas et nous accompagnera pour la Traviata !

Petit récapitulatif :

Vendredi 19 décembre : La Chauve-Souris" de Johann Strauss (opérette)
Lidwina, Emeline, Marie-Cécile, Jo
http://fr.youtube.com/watch?v=PPFNCROfRJk&feature=related

Mardi 3 février : Ariadne à Naxos de Richard Stauss
Simon > il reste donc une place mais la date n'est peut-être pas très appropriée et l'opéra n'est pas très facile ... mais bienvenue !!!
http://fr.youtube.com/watch?v=Y9vNY91Vf9c&feature=related

Vendredi 13 mars : La Traviata de Verdi
Claire, Emeline, Tom, Béné, Jean-Marie
https://www.youtube.com/watch?v=exNrK6jJUlo&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=YUNgaxssIMI&feature=related

Vendredi 24 avril : Fra Davolio d'Auber
Claire et Céline
http://fr.youtube.com/watch?v=AY27T1vHCsU&feature=related

Jeudi 18 juin : Lucrece Borgia de Donizetti
avec Simon, Marie et François
https://www.youtube.com/watch?v=x_rZG54q4fs&feature=PlayList&p=147CEBDECA70D98E&playnext=1&index=32 (sans doute les deux meilleurs belcantistes qu'il ait existé mais certainement les deux plus mauvais acteurs que l'opéra ait compté Wink - à écouter plutôt que regarder ...
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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Déc - 0:30

Prochainement à l'affiche ...
nous accompagnent Jo, Marie-Cécile, Lidwina et Emeline
vendredi 19 décembre

LA CHAUVE SOURIS DE J STRAUSS


Revenant un matin d'un bal masqué, le notaire Duparquet, victime d'une farce de son ami Gaillardin, a été obligé de traverser la ville, encore revêtu de son déguisement de chauve-souris : il a juré de se venger. Le moment lui paraît propice lorsque Gaillardin, qui s’est disputé avec un garde champêtre, doit purger une peine de 8 jours de prison, débutant ce soir à minuit.

Acte I:
Duparquet vient proposer à Gaillardin de passer ses dernières heures de liberté en joyeuse compagnie, chez le Prince Orlovsky. Gaillardin, enthousiaste, s'y rend, à l'insu de sa femme Caroline. Celle-ci, avertie par la soubrette Arlette, décide d'y aller aussi de son côté, mais en est empêchée par l’arrivée inopportune d'un ancien soupirant, Alfred, qui s'incruste.
Survient Tourillon, le directeur de la prison, qui, croyant arrêter Duparquet, emmène Alfred, ce qui permet à Caroline et à Arlette de se rendre chez Orlovsky.

Acte II:
Entre temps, Gaillardin, arrivé chez le prince, est présenté sous le nom du marquis de Valengoujar à Tourillon, qui, lui, se fait passer pour le baron de Villebouzin. Tourillon est en réalité le nouveau directeur de la prison. Arrivée de Caroline masquée, à laquelle Gaillardin fait une cour assidue sans réaliser qu'il s'agit de se femme ; elle lui subtilise sa superbe montre, en gage d'amour. Mais minuit sonne : Gaillardin et Tourillon s'enfuient, chacun de son côté, vers la prison, où les attend un triste devoir.

Acte III:
Les deux hommes se rencontrent dans le bureau de Tourillon, mais ce dernier ne peut croire que Gaillardin est Gaillardin, puisqu'il soupait avec sa femme ! Tout finit par s’éclaircir. Fureur de Gaillardin, qui se déguise en avocat, pour surprendre Alfred et Caroline, laquelle est arrivée sur ces entrefaites. Il baisse le ton lorsque sa femme lui remet la montre qu'il avait donnée à une belle inconnue chez le prince. Ce dernier surgit avec tous les invités, dont Duparquet, qui révèle à son ami qu'il a été victime d'une farce : c'est la revanche de la Chauve-Souris.
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anais-lOuviaux

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Déc - 15:22

Waaaaa,, je suis revenue des etoiles plein les yeux ..
c'etait bien !! Surtout le balet ..
Merci Evelyne et Nadine je suis contente d'avoir ete le voir ..
Et merci lidwina de m'avoir cedee ta place .. Merci merci merci
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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Déc - 23:51

Contente que cela t'ait plu Anaïs !
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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Déc - 1:26

La critique que je viens de publier sur un forum opéra ... surtout ne la prenez que pour ce qu'elle est, cad 'la mienne' ; à chacun son opinion !!!! Wink

Soirée assez décevante, hier soir, à Liège pour "La Chauve-Souris" de Johann Strauss.

L'opéra à l'affiche ... - Page 2 35100003yr2

On a déjà connu notre ancien directeur plus inspiré ! C'est en effet Jean-Louis Grinda qui mettait en scène cette nouvelle coproduction entre 3 opéras français et l'ORW ; rien de bien nouveau mais il a eu cependant le bon goût de ne pas en "rajouter" comme c'est parfois le cas. Décors et costumes assez vieillots et banals comme la direction musicale de Dimitri Jurowski, sans grande couleur ni reliefs.

Si la pluplart des interprètes étaient de bons acteurs, on ne peut pas en dire autant sur le plan vocal, très décevant ! La plupart des artistes semblaient en difficulté avec leur personnage alors que pourtant, aucun n'atteint des sommets incontournables ...

Les deux seuls à tirer leur épingle du jeu, de mon avis : le haute-contre Nicolas Zielinski en prince Orlofsky I love you et Jean-Philippe Corre dans le rôle du geôlier auquel il a donné une grande présence et une efficacité comique dûment appréciée par le public.


Dernière édition par Evelyne le Dim 28 Déc - 14:45, édité 1 fois
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Lidwina

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Déc - 15:05

je suis contente de t'avoir cedee ma place Smile ce fut un plaisir , je sais que tu en avais envie donc ce ne fut que du bonheur !
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Déc - 15:29

Lid, en remplacement, il reste une place le mardi 3 février si tu veux ! Ce n'est pas un opéra facile mais tu peux tenter l'expérience peut-être ... Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Déc - 14:09

Oui merci beaucoup
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Déc - 21:35

heu je ne pense que ca va etre possible :s j'ai deja beaucoup de mal a tenir eveillee au cours alors en rentrant a 1h et en me levant ... beaucoup trop tot ! je pense pas que ca va etre possible :s mais merci quand meme pour la proposition , c'est bien gentil !
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Déc - 0:43

Prochainement à l'affiche ...
nous accompage : Simon - il reste une place à prendre ...
mardi 3 février

ARIADNE AUF NAXOS - RICHARD STRAUSS


Le Prologue

Le théâtre privé d’un palais viennois, au XVIIIe siècle.

Dans la maison de l’homme le plus riche de Vienne, se prépare la première représentation de l’opéra Ariane à Naxos, œuvre d’un jeune compositeur. Ce dernier apprend que son opéra sera suivi d’une comédie chantée et dansée. Une discussion s’en suit afin de déterminer dans quel ordre passeront les deux pièces. Juste avant le début de la représentation, le maître de céans veut que l’opéra et la comédie soient représentés simultanément pour permettre au feu d’artifice d’être tiré à l’heure. Comme il reste peu de temps, il faut réagir promptement et improviser, ce qui est la spécialité de Zerbinette.
Le compositeur estime que le pragmatisme l’emporte sur son idéal; ainsi a-t-on décidé de couper les passages trop longs de l’opéra Ariane. La prima donna et le ténor rivalisent et en profitent pour inciter, chacun de leur côté, le maître de musique à supprimer les airs de l’autre. Pris sous le charme de Zerbinette, le compositeur finit par se résigner et accepte la tournure des événements, même si cela lui paraît trahir l’art sacré de la musique, avant de se retirer.

L'opéra

Dans l’île de Naxos.
Ariane a été abandonnée dans une île déserte par son bien-aimé Thésée, qu’elle avait aidé à s’échapper du labyrinthe du Minotaure. Elle chante longuement sa misère et son malheur et aspire à rejoindre le royaume des morts. Zerbinette ordonne à Arlequin et à ses compagnons de distraire Ariane avec des chants et des danses. Ariane n’y réagit pas. Zerbinette essaie de la convaincre de prendre un nouveau compagnon. Ariane, silencieuse, se retire dans sa grotte.
On annonce l’arrivée de Bacchus, qui vient d’échapper aux enchantements de la magicienne Circé. Ariane croit d’abord au retour de Thésée, ensuite à l’arrivée d’Hermès, venu l’emporter dans le royaume des morts. Bacchus, de son côté, se croit à nouveau victime de sortilèges. Mais bientôt, Ariane et Bacchus découvrent leur amour et s’élèvent vers la félicité éternelle.

un article de Benoît Van Langenhove sur le site 'la médiathèque'

extraits
http://fr.youtube.com/watch?v=Y9vNY91Vf9c
http://fr.youtube.com/watch?v=7IUSG0wxrwI
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Jan - 14:21

Un intervieuw de Patrick Davin, chef d'orchestre dirigeant prochainement "Ariadne auf Naxos" à l'ORW - La Libre Belgique, Nicolas Blanmont.

"Ariane à Naxos" revient à l’Opéra de Liège. Un des plus beaux opéras de Strauss, sous la baguette d’un amoureux de cette partition : le chef belge Patrick Davin.

C’est la première fois qu’il dirige le troisième opus de la collaboration entre Richard Strauss et Hugo Von Hofmannsthal, mais c’est peu dire que son enthousiasme et sa quasi-gourmandise de l’œuvre font plaisir à entendre et laissent présager une rencontre de haut vol. "Cela peut paraître présomptueux pour un chef belge de dire "J’adore diriger les opéras de Strauss" mais tant pis, je le dis ! J’ai toujours préféré diriger du Strauss que du Wagner, par exemple. Il y a, disons, huit opéras de Strauss que j’espère avoir l’occasion de diriger. "Arabella", que j’ai déjà dirigé à Liège, mais aussi "Salomé", "Elektra", " Le Chevalier à la rose", "La Femme sans ombre", "La Femme silencieuse", " Capriccio". Et "Ariane à Naxos", même si ce n’est pas le choix le plus immédiat : c’est un ouvrage qu’on ne peut vraiment aimer qu’en le travaillant. C’est un opéra tellement particulier "

Ne pas écouter !

Fruit d’une genèse particulièrement chaotique, "Ariane à Naxos" se caractérise par sa forme inhabituelle - une partie qualifiée de prologue qui est déjà un opéra, une partie opéra qui est un grand opéra -, par le mélange de buffo et de seria ainsi que par son orchestration extraordinairement raffinée.

Le tout fascine Davin : "D’un côté, il y a le grand opéra en lui-même, dont la dernière demi-heure n’est pas loin d’être le plus bel opéra de Wagner ! Une demi-heure de voie royale, de voix royales.

Et celle alternance de genres qui n’est pas simplement buffo et seria : le seria n’est pas que wagnérien, et le buffo est d’une légèreté extraordinaire, tout en donnant l’impression de l’improvisation. C’est un peu l’"Intervista" de Fellini. Il y a du premier, du deuxième et du troisième degré, une mise en abysse incroyable ! On s’attend presque à trouver encore une petite boîte d’allumettes à l’intérieur de laquelle il y a une autre Ariane qui nous regarde.

Quant au prologue, il est important d’insister sur le fait qu’il ne faut pas essayer d’écouter la musique ! Elle s’arrête tout le temps, se construit en bric et en broc, en esquisses. C’est le personnage du Haushofmeister, qui ne prétend pas faire une note de musique et qui met tout le monde au pied de son mur. Il faut suivre l’action, et se dire que la musique est en sus, même si elle est superbe : des thèmes qui se renversent, des climats qui changent en une demi-seconde, ou ce duo final entre Ariane et le compositeur, qui est comme le duo entre Octavian et Sophie dans "Le Chevalier à la rose", mais qui valse en plus !"

Challenge et défi

Si "Ariane à Naxos" requiert une distribution de haut vol avec plus de quinze rôles solistes (et Davin de saluer celle que Stefano Mazzonis a réunie pour l’occasion), l’œuvre est aussi redoutablement difficile pour l’orchestre, d’autant plus exposé qu’il est en formation réduite, presque chambriste : "Cette orchestration, c’est un challenge que Strauss s’est imposé à lui-même, mais c’est aussi un défi dans sa réalisation. Six violons, pas de premiers violons, et le reste des cordes à l’envi - et même moins dans le passage central jusqu’à l’arrivée de Bacchus -, les bois par deux, trompette et trombone pour donner de la couleur dans le volume, mais aussi ces remarquables parties de clavier - célesta, piano et harmonium - ainsi que les harpes et les percussions. Et à la fin, on a complètement oublié cet instrumentarium réduit tant le son acquiert une dimension symphonique extraordinaire."

Cette passion straussienne qui habite le chef belge étonnera peut-être ceux qui l’ont trop vite et définitivement étiqueté, à tort, comme spécialiste de la musique contemporaine. Il s’en amuse : "J’ai eu la chance de diriger les opéras que Strauss ne savait pas qu’il avait composés : "Reigen", ou "Wintermärchen" (NdlR : deux des opéras de Philippe Boesmans !) Il y a dans ces ouvrages la même difficulté, la même virtuosité, la même efficacité, le même rapport au texte. C’est assez saisissant de découvrir Strauss quand on a fait, comme moi, le chemin à l’envers "

Cet article provient de http://www.lalibre.be
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 28 Jan - 14:22

Il reste toujours une place libre pour le mardi 3 février !!!
Avis aux amateurs ... et trices Razz
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anais-lOuviaux

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Jan - 16:53

Je ne dirai pas non mais c'est en semaine, et comme on reviens tard et que le lendemain c'est ecole ben voila .. :s
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mar - 1:22

LA TRAVIATA

Opéra en trois actes.
Livret de Francesco Maria Piave d'après 'La Dame aux Camélias' d'Alexandre Dumas fils.
Composition : 1853, révisé en 1854
Création:
Venise, Teatro La Fenice, le 6 mars 1853 (1ère version)
Venise, Teatro San Benedetto, 6 mai 1854 (2ème version)

"La traviata" (« dévoyée » en français) est une oeuvre majeure du répertoire, elle est associée, dans la chronologie verdienne, à Rigoletto (1851) et au trovatore (la version initiale et italienne du Trouvère français) (1853) sous l'appellation de « trilogie populaire ».

Victime d'une distribution défaillante, "La traviata" s'est heurtée, lors de sa création le 6 mars 1853 au Teatro La Fenice de Venise, à l'incompréhension du public face à un drame romantique, une étude de mœurs au caractère intimiste, privé de la conventionnelle distanciation héroïque et souligné par un réalisme musical inaccoutumé.
Réhabilitée dès les représentations suivantes elle est devenue, magnifiée par les interprètes du rôle principal à la voix de soprano coloratura grand lyrique et au jeu dramatique de tragédienne, symbolisé par l'interprétation de Maria Callas, l'une des œuvres les plus jouées dans les maisons d'opéra du monde entier.

Personnages

Violetta Valéry, soprano ; Flora Bervoix, mezzo-soprano ; Annina, mezzo-soprano ; Alfredo Germont, ténor ; Giorgio Germont, son père, baryton ; Gastone, Vicomte de Letorières, ténor ; Baron Douphol, baryton ; Marquis d'Obigny, basse ; docteur Grenvil, basse ; Giuseppe, serviteur de Violetta, ténor ; un domestique de Flora, basse ; un commissionnaire, basse.
Amis de Violetta et Flora, matadors, picadors, tsiganes, masques et serviteurs, choeurs.

Intrigue

L’action se déroule à Paris et dans ses environs autour de 1850 (en août pour le premier acte, janvier pour le second et février pour le troisième).
Alfredo Germont, jeune homme de bonne famille, tombe éperdument amoureux d’une courtisane, Violetta, lors d’un dîner chez des amis communs. Par amour, Violetta délaisse totalement ses nombreux amants pour vivre une folle passion avec Alfredo, mais c’est sans compter sur le père moralisateur d’Alfredo, qui la persuade au nom de la conception bourgeoise de la moralité d'abandonner son fils. Violetta écrit alors une lettre de rupture à Alfredo sans expliquer les réelles raisons de leur séparation, rendant Alfredo fou furieux. La maladie dont elle était atteinte réapparaît, et c'est seule en compagnie de sa fidèle camériste que Violetta se meurt. Par une lettre de son père, Alfredo apprend qu’elle n’a jamais cessé de l’aimer et que le responsable de leur séparation n’est autre que son père. Furieux et repentant, il accourt auprès de Violetta, mais trop tard : rongée par la phtisie, Violetta meurt dans ses bras.

Acte I
L'ouverture instaure le climat tragique et inexorable de la pièce. Le rideau se lève sur une chambre d'un hôtel parisien. Pour oublier sa maladie, Violetta Valery, une demi-mondaine, donne une fête. Tous ses amis sont réunis autour d'elle, y compris son amant en titre, le baron Douphol. Au cours de cette fête, Gaston lui présente un de ses amis, Alfredo Germont. Après que tous les invités, guidés par Alfredo, ont porté un toast (le fameux « Libiamo ne' lieti calici »), celui-ci déclare sa flamme à Violetta, qui lors d'un duo entre les deux protagonistes (le « un di, felice, eterea ») se laisse prendre au jeu de l'amour après y avoir renoncé…

Acte II
Tous deux vont s'installer à la campagne et partagent un bonheur parfait lorsque Alfredo apprend par Annina, la femme de chambre, que Violetta dilapide ses propres biens pour l'entretien du ménage. Il part alors à Paris honorer les dettes de Violetta.
Restée seule, Violetta reçoit la visite du père d'Alfredo, Giorgio Germont. Celui-ci lui reproche cette union qui déshonore sa famille. Il l'accuse de dilapider les biens d'Alfredo, elle lui tend une lettre lui prouvant le contraire. Il évoque alors sa fille, fiancée à un homme dont la famille refuse de consentir au mariage tant qu'Alfredo vivra avec Violetta. Il joue ainsi sur la corde sensible de Violetta, ajoutant que sa liaison avec Alfredo n'aura qu'un temps puisqu'elle ne pourra être bénie par le mariage. Il lui demande donc de renoncer à cette liaison. Cédant à ses supplications, Violetta écrit une lettre de rupture à Alfredo et part à la fête de Flora, son amie, à Paris.
Lors d'une réception donnée par Flora, Alfredo arrive seul ; Violetta, quant à elle, arrive au bras du Baron Douphol. Après une partie de jeu où il gagne, Alfredo appelle les invités et déclare qu'il veut, devant témoin, rembourser à Violetta l'argent qu'elle a dépensé pour lui. Il jette ses gains de jeu aux pieds de Violetta ; les invités sont scandalisés par son attitude, tout comme son père qui vient d'arriver et le lui fait savoir devant toute l'assistance.

Acte III
Violetta est gravement malade, et ses jours sont comptés... Elle est dans son appartement parisien, soignée par Aninna. Elle lit et relit la Lettre de Giorgio Germont, espoir de l'amour retrouvé. Germont avoue dans cette lettre qu'il a raconté toute la vérité à Alfredo et que ce dernier va venir la voir. Sept scènes où l'on assiste à l'agonie de Violetta. Visite du docteur Granville (scène II), le Carnaval dans les rues de Paris (scène III), la lettre de Giorgio et d'Alfredo, seule lueur d'espoir (scène IV), l'annonce de la venue d'Alfredo (scène V), l'amour retrouvé ( scène VI), puis Violetta annonce elle même la fin à Alfredo : « Si tu ne m'as pas sauvée par ton retour, nul au monde n'en aura le pouvoir ». Et elle meurt.

sources : wikipedia et lamediatheque.be
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mar - 1:24

"La Traviata", c'est ce vendredi 13 mars avec :

Emeline, Claire, Béné et Tom > rendez-vous chez nous au plus tard vers 18h0
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 18 Mar - 11:26

Belle "Traviata" vendredi soir, à l'ORW de Liège

L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Traviata3092 L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Traviata309

Personnellement, je dirais que cette production vaut essentiellement par la superbe interprétation de Cinzia Forte dans le rôle-titre ! Cette interprète a su nous faire vibrer de bout en bout au rythme des bonheurs et malheurs de cette « dépravée » à qui elle a donné, par une grande présence en scène, toujours très juste, toute la crédibilité qu’il soit ! Malgré certaines limites (notamment dans le « E Strano »), cette soprano séduit tant par son élégance que par la beauté de la ligne vocale et la grande stabilité dans tous les registres ; à souligner aussi toutes les nuances dont elle est capable et qui vous emportent dans son univers selon les moments … tirant une larme à plus d’un !!!
Les deux autres personnages principaux, s’ils sont un ton plus bas, ne déméritent pas pour autant. Le ténor albanais Samir Pirgu est un bon Alfredo, doté d’une belle voix aux couleurs chatoyantes et, hormis un gros problème dans son air de début du second acte, son interprétation a été très intéressante tout comme celle de Giovanni Meoni, Germont père, à la voix puissante et certainement plus à sa place dans ce rôle que dans celui de Posa dans lequel nous l’avons écouté en début de saison. Dommage, pour l’un comme pour l’autre, que leur présence en scène se limite à l’un ou l’autre geste convenu … problème personnel ou lacune dans la direction d’acteurs ?
Le reste du plateau est de bonne qualité avec un plus pour l’ancien membre du chœur de la maison, Tineke Van Ingelgem, dans le rôle de Flora Bervoix ; bel engagement du chœur également.
Côté scénographie, je soulignerais les très beaux costumes, très originaux, de la styliste flamande Kaat Tilley : ses costumes sont un savant mélange d’époque et de modernité dans des tons et des tissus fabuleux ! Les décors me semblent manquer d’originalité, étant les mêmes pour chaque acte avec seulement un changement de luminosité et se résumant à un lit occupant le centre de la scène ; lit dont la taille se réduit d’acte en acte …
Pour la deuxième fois de la saison, après le « Barbier », le directeur de la maison, Stefano Mazzonis s’était réservé la mise en scène de l’œuvre proposée … même s’il semble qu’il ait cherché quelques originalités (pas nécessairement du meilleur goût, comme ces billets lancés par Germont père à la tête de Violetta au début du deuxième acte …) cela reste, à mon avis, très conventionnel, se limitant à des mises en situation sans réelle direction d’acteurs !
Autre déception de la soirée (à mon seul avis sans doute, si j’en juge pas l’accueil au baisser de rideau ainsi que la critique très positive de N Blanmont dans « La Libre ») : la direction d’orchestre de Paolo Arrivabeni, nouveau chef attaché à la maison, depuis la direction de monsieur Mazzonis. S’il peut tirer de très belles nuances de l’orchestre lors des moments plus « intimes » ; son obstination a faire jouer « forte » à certains moments amènent des faussetés très désagréables ainsi qu’une quasi couverture des voix !!!
Au total une très belle soirée, classique mais très agréable !!!

Une critique de Nicolas Blanmont dans la « Libre Belgique » : http://www.lalibre.be/culture/scenes/article/489063/les-trois-lits-de-violetta.html
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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 18 Mar - 14:58

Il semblerait bien que mon manque d'enthousiasme à propos du chef ne soit guère partagé ...

Une critique du journal belge "Le Soir" : http://www.lesoir.be/culture/musiques/opera-la-traviata-a-l-opera-2009-03-16-696043.shtml
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Lidwina

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Mar - 12:56

Et vous les jeunes , vous avez trouve cela comment ? Smile
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Claire

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Mar - 21:52

C'était vraiment super chouette ! Very Happy Very Happy Very Happy
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Emeline

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Mar - 20:46

moi j'ai vraiment bien aimé aussi...
Les 3 que j'ai pu voir étaient différents chacun mais mon tous plus énormément... merci pour cette découverte j'ai vraiment beaucoup aimé!
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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Avr - 12:28

C'est ce vendredi avec Céline, Claire, Marie-Cécile et Jo ...

FRA DIAVOLO

Opéra en 3 actes d’Auber, livret de Scribe.
Créé à l’Opéra-Comique de Paris, le 28 janvier 1830.

« Fra Diavolo », l’un des opéras-comiques les plus populaires en son temps, a survécu surtout grâce à son ouverture. Pourtant, la musique en est admirable et le sujet excellent. Cela devrait justifier des reprises plus fréquentes.
‘Fra Diavolo’ a été le rôle préféré de nombreux ténors célèbres.

Le héros de l’histoire est ‘Fra Diavolo’, fameux bandit dont la bande opérait dans la région de Naples. Comme Robin des Bois, il est parfaitement chevaleresque et toujours prêt à donner aux pauvres ce qu’il a pris aux riches. Au début de l’action, il voyage sous l’identité du marquis de San Marco.

Personnages
Fra Diavolo, chef de bande (ténor) ; Lord Cockburn, touriste anglais (ténor) ; Lady Pamela, son épouse (mezzo-soprano) ; Lorenzo, officier de carabiniers (ténor) ; Matteo, aubergiste (basse) ; Zerlina, sa fille (soprano) ; Giacomo, un bandit (basse) ; Beppo, un bandit (ténor).

Intrigue

Acte 1. La taverne de Mattéo.
Une récompense de 10.000 piastres a été promise pour la capture de Fra Diavolo. Lorenzo et sa troupe de carabiniers boivent à l’auberge. Le brigadier est triste, sa bien-aimée, Zerlina, la fille de l’aubergiste, a été promise par son père à un prétendant plus riche que lui, le fermier Francesco. Lord Cockburn, riche voyageur anglais et sa femme, Lady Pamela, font irruption dans la salle. Ils se plaignent à grands cris d’avoir été volés et prétendent n’être encore en vie que parce qu’ils ont eu la présence d’esprit d’abandonner leur voiture. Lorenzo se lance à la recherche du brigand, ayant entendu Lord Cockburn promettre 6.000 écus à qui retrouverait les bijoux de sa femme.
Les voyageurs se querellent au sujet d’un certain marquis de San Marco qui a courtisé Lady Pamela. Le marquis fait son entrée, il est enchanté de retrouver Pamela et décide de passer la nuit à l’auberge. Mattéo s’empresse de lui porter une collation, puis demande à sa fille de bien veiller sur leur hôte, car il doit aller s’occuper des préparatifs de son mariage avec Francesco.
Le marquis apprend que les Anglais viennent d’être dévalisés par le célèbre Fra Diavolo. Zerlina chante la ballade, dite « ballade de Fra Diavolo ». Deux mendiants entrent dès que l’aubergiste et sa fille sont sortis, ils se découvrent : ce sont Giacomo et Beppo, deux membres de la bande de Fra Diavolo. Ils n’ont pas réussi à découvrir où l’Anglais avait caché son or. Fra Diavolo essaie de faire parler Lady Pamela. Il renvoie ses acolytes et adresse des compliments à la jeune femme, transformant leur tendre duo en barcarolle dès que le mari s’approche. Le marquis flatte habilement le lord et réussit à lui faire dire où il cache son or : ce sont des billets qu’ils a cousus dans son manteau et dans la robe de son épouse.
La troupe des carabiniers revient, triomphante ; ils ont tué au moins vingt brigands et récupéré les biens dérobés. Lady Pamela veut que Lorenzo soit immédiatement récompensé et puisse ainsi convaincre Matteo qu’il est assez riche pour épouser Zerlina. A la fin de l’acte, Lorenzo et ses soldats annoncent leur intention de capturer le chef des bandits tandis que Fra Diavolo jure de se venger de la perte des siens.

Acte 2. La chambre de Zerlina.
Lord Cockburn et son épouse occupent la chambre voisine à laquelle on ne peut accéder que par la sienne. Elle prépare les chambres en chantant une brillante aria. Le couple anglais va se coucher en se querellant violemment.
Fra Diavolo, ayant découvert que la chambre de Zerlina était contigüe à celle des Anglais, a décidé de s’y cacher avec ses deux acolytes. Il chante une barcarolle pour attirer l’attention de Beppo et Giacomo et les aide à passer par la fenêtre. Giacomo va frapper Zerlina de son poignard, mais elle murmure une prière dans son sommeil, et il n’a pas le courage de finir son geste.
Soudain, on entend du bruit en bas, la voix de Lorenzo qui l’appelle réveiller Zerlina, il a cherché en vain Fra Diavolo, avec ses hommes. Lord Cockburn sort de sa chambre pour se plaindre du bruit. Au même moment, Beppo fait tomber quelque chose dans le placard où il est caché. Fra Diavolo a la présence d’esprit de se montrer, il confesse au brigadier et à l’Anglais, séparément, qu’il est venu pour un rendez-vous : il glisse à chacun le nom approprié. Lorenzo le provoque, et il accepte le duel. Zerlina et Lady Pamela apparaissent et son accueillies avec froideur et réserve par leur amant et leur époux respectifs.

Acte III. Les montagnes près de l’auberge de Mattéo.
Fra Diavolo a dressé ses plans avec soi. Il veut se venger des pertes que Lorenzo et ses hommes lui ont infligées. En attendant, il chante les charmes de la vie de bandit. Beppo et Giacomo surveillent la procession pascale qui doit partir de l’auberge. Ils ont l’ordre d’attendre le départ de Lorenzo et de ses soldats et de sonner la cloche de l’église pour indiquer à Fra Diavolo que la voie est libre. La romance que chante Lorenzo exprime son amertume devant la vanité de son amour, il reproche à Zerlina son inconstance, qu’elle nie avec indignation. Beppo et Giacomo reconnaissent en elle la jeune fille qu’ils ont observée la nuit précédente, ils évoquent – apparemment un peu trop fort quelques unes de ses phrases. Elle les entend et leur demande comment ils peuvent savoir ce qu’elle disait alors qu’elle était seule dans sa chambre. On découvre sur l’un d’eux le plan de Fra Diavolo, et le complot est mis à jour.
Lorenzo ordonne que l’on conduise Giacomo à l’église, où il sonnera la cloche. Quand Fran Diavolo apparaîtra, Beppo devra lui dire que la voie est libre. Il tombera ainsi dans leurs mains. Tout se déroule comme prévu. Fra Diavolo arrive sur la place, où il est encerclé et arrêté par les carabiniers. Tout s’explique, et le pardon est accordé. (Une autre fin de l’opéra prévoit que Fra Diavolo est tué par des soldats au cours d’une embuscade)

d’après le Kobbé
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Bérénice




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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Avr - 15:39

re evelyne c'est pour savoir si pour ma reunion si je dois prendre quelque chose
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Evelyne

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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Avr - 16:08

Bérénice a écrit:
re evelyne c'est pour savoir si pour ma reunion si je dois prendre quelque chose

Quelle réunion Bérénice ???
Pas pour l'opéra à mon avis ... Laughing
Pour samedi matin, tu dois prendre ta farde de retraite où ta profession de foi est écrite !
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Avr - 16:57

L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Fradiavolo Soirée bien décevante, vendredi dernier à l’opéra de Liège …
S’il est vrai qu’il est agréable de découvrir de nouveaux opéras, il en est certains qu’il faudrait sans doute laisser dans l’oubli où ils sont tombés, à moins qu’une scénographie appropriée ne leur rendent une seconde jeunesse.
Bien que l’ensemble ait dénoté selon moi, c’est en effet du côté de la scénographie qu’il faut chercher l’erreur ! Les décors sont d’une médiocrité ou d’un mauvais goût certain (ah ! ces pieds de lit roses en forme de pieds de porc), les costumes d’une banalité décourageante et la mise en scène réduite à quelques déplacements latéraux (une fois dans un sens et l'autre fois en retour sur le couplet suivant Rolling Eyes ). S’il suffit de faire exécuter quelques pas de danse aux interprètes ou répéter quelques mauvais gags pour se définir comme metteur en scène … alors je crois que je vais présenter ma candidature à monsieur Mazzonis pour une prochaine saison ! Je m’en voudrais de terminer cette description sans mentionner les fleurs en plastique que nous voyons « fleurir » sur la scène du Royal depuis quelques temps … m’en vais faire tenir un bouquet à notre directeur, s’il les aime tant ! Bref une scénographie digne des plus mauvaises productions d’opérettes, voici une bonne vingtaine d’années … je crains très fort pour « Le pays du sourire » de la saison prochaine !
Côté interprètes, rien que de très banal également, selon moi. Sumi Jo est une charmante Zerlina, rôle qui demande de grandes qualités de colorature ; c’est elle, et de loin, qui tire son épingle du jeu et j’aimerais beaucoup la revoir dans une autre production et mieux dirigée.
Kenneth Tarver est un bon Fra Diavolo … sans plus. Sa diction est correcte et sa voix agréable mais elle manque de reliefs et de couleurs et je pense que ce rôle est un peu au-dessus de ses moyens. Par ailleurs, on a du mal à croire au bandit de grand chemin, cruel et dangereux !!! On verrait plutôt dans sa composition du personnage, un gentleman cambrioleur à la façon d’Arsène Lupin … si bien qu’il faut beaucoup d’imagination pour croire qu’il soit réellement tombé sous les balles de ses poursuivants (je m’attendais à le voir se relever avec grâce pendant le final !!!).
Pour ce qui est des couples, celui des Anglais (M Molomot et D Lamprecht) en fait des tonnes, quitte à voler parfois la vedette aux acteurs principaux et leur chant est parsemé ça et là de quelques faussetés ; le duo des complices (T Morris et T Dolié) est certes meilleur et, sans atteindre le burlesque de leurs célèbres prédécesseurs Laurel et Hardy, ils jouent assez justes et chantent très bien. Le zéro pointé ira certainement au Lorenzo d’Antonio Figueroa, jeune ténor à la voix très petite, mal assurée et terriblement maladroit en scène. Espérons pour lui qu’il pourra à l’avenir améliorer ses qualités, certes présentes mais bien mal exploitées !!!
Au pupitre, Jean-Claude Malgoire ,remplaçant Giovanni Antonini initialement prévu, m’a laissée assez indifférente je dois dire … mais je ne connais pas assez l’œuvre et mes capacités d’analyse musicale sont insuffisantes pour me permettre de juger.
Je m’en voudrais beaucoup de ne pas vous permettre d’admirer le superbe arbre qui servait de seul décor au troisième acte …

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sans oublier les pieds de cochon roses et la lampe "tête de vache" qui n'est pas mal non plus d'ailleurs ...
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin - 15:21

Lucrezia Borgia, Donizetti – ORW Liège, jeudi 18 juin (version concertante)

Quels mots trouver pour exprimer un tel bonheur que celui ressenti grâce à cette représentation ?
Peut-être tout simplement ‘MERCI’ ! Merci à la musique, merci à ceux qui la créent et l’interprètent, merci à ceux qui me l’ont découvrir et aimer, merci à ceux qui me permettent d’y participer, merci à ceux avec qui je peux partager cette passion !!!

Par qui donc commencer parmi tous les artisans de cette magnifique soirée ???
Et bien sans doute par l’ensemble de la distribution, d’une homogénéité parfaite et ce n’était pas le plus simple à réaliser tant au niveau de l’opéra qui réclame de grands interprètes que de la distribution devant équilibrer un plateau face à la grande soprano lyrique qu’est June Anderson.
Pari tenu monsieur Mazonnis, bravo !

Bravo aussi au maestro Arrivabeni qui a rendu à l’orchestre liégeois toutes les couleurs nécessaires à ce merveilleux compositeur qu’était Donizetti ….

Il faut ensuite rendre hommage à celle qui a été au cœur même de cette soirée de rêve : madame June Anderson et son plus grand mérite a sans doute été de nous laisser présumer qu’elle était au cœur de la réussite sans pour autant s’en attirer les honneurs ni déséquilibrer le plateau ! Quelle modestie chez cette soprano !!!

Un extrait de son interview au journal Le Soir, quelques jours avant la représentation :

Qu'est ce que le terme diva évoque pour vous ?
Je me considère comme une anti diva… Je n'ai annulé qu'une seule fois, parce que le chef ne connaissait pas la partition, que le metteur en scène était drogué et que mes collègues n'étaient qu'à moitié présents ! Mais je peux rendre folles les personnes qui m'entourent… par mon exigence, mon sérieux. Où sont les Kraus, Caballe, Sutherland, Pavarotti ? Ils sont remplacés par des chanteurs médiatiques. L'art ne me semble pas dans un bon moment : trop pasteurisé, trop « aplati » pour le grand public… Juste un avis personnel. La Callas était la diva des divas, mais dans le bon sens du terme. Je l'admire, mais je n'ai jamais essayé de l'imiter.

Son interprétation de Lucrezia est tout en finesse, sensibilité, couleurs et vocalises d’une grande souplesse et musicalité … il n’y a pas assez de superlatifs en fait ! Pour une prise de rôle, c’était une grande réussite !

Autre grande satisfaction de la soirée : le tout jeune ténor Ismael Jordi dans le rôle de ‘Gennaro’ !!! Annoncé comme insuffisant pour ce rôle, il l’a porté de bout en bout, crânement et sans faille … il rappelle avec bonheur les Kraus, Blake et autres ténor « di grazia ». Il est vrai que son attitude en scène est très peu inspirée (même pour un concert) mais son chant est tellement beau qu’il dépasse toute autre critique qui pourrait être formulé, il me semble et dieu sait si j’accorde beaucoup d’importance à la présence en scène !

Pour compléter ce quatuor, Marianna Pizzolato, idéale ‘Mafio Orisini’, est celle qui ‘interprète’ le plus son rôle et qui confirme la grande comédienne et très bonne mezzo qu’elle avait laissés deviner dans le rôle de ‘Rosine’ du Barbier, cette saison. Le rôle du duc était interprété par Mirco Palazzi qui, après un début un peu difficile dans le ‘Vieni la mia vendetta’ - trop grande pression et âge inadapté au rôle ? - s’est tout à fait repris et nous a donné une très belle interprétation du rôle !!!

Rien à dire quant au reste de la distribution, comme déjà dit : homogène et de très bonne qualité !
Ou alors, un grand clin d’œil à la basse Chris De Moor (Gubetta) toujours aussi présent sur scène que depuis son merveilleux Don Quichotte, sur la scène du Royal, il y a quelques années.

Les chœurs sont peu sollicités dans cette œuvre – surtout le chœur des femmes – mais ils étaient à la hauteur de l’ensemble.

Bref une soirée de rêve comme je n’en n’avais plus connu depuis les « Rossini » du maesto Zedda, mais lui, il est hors concours … c’est un magicien !!!

Alors oui à l’opéra, oui au Bel Canto et oui à Lucrezia … je venais, sur un autre forum de le choisir en numéro 1 des CD que j’emporterais sur une île déserte : je persiste et signe !

Seule déception : une salle loin d’être remplie …
Même constatation une semaine auparavant lors de la représentation du ballet ‘Don Quichotte’ par une troupe russe réputé…
Les arguments souvent avancé sont la crise et le prix élevé des places mais j’arrive à en douter …
Cela me paraît bien inquiétant : si la culture est abandonnée progressivement, elle ne sera bientôt plus subventionnée et passera rapidement à la trappe, entraînant avec elle tout un merveilleux patrimoine.
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MessageSujet: Re: L'opéra à l'affiche ...   L'opéra à l'affiche ... - Page 2 Icon_minitime

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